DOSSIER 64

AUTEUR : JUSSI ADLER-OLSEN

SUPPORT : PAPIER

On retrouve le trio d’enquêteurs du département V danois, qui déjà à eux seuls nous mettent dans l’ambiance : Carl le loser fatigué et blasé, Assad son assistant dont on ne connaît toujours rien, et enfin Rose au comportement plutôt schizo et bien souvent grincheuse qui les seconde. C’est très certainement d’ailleurs pour cela qu’ils se retrouvent au service des affaires non élucidées.

Jussi Adler Olsen nous plonge dans une histoire surgit du passé danois, en profitant par là même pour dépeindre une société danoise pas si rose que ça….et où en même temps on peut facilement se transposer sur notre société actuelle avec le retour de certaines idées extrémistes.

Et voilà que se profile le Dossier 64, au fur et à mesure de la lecture dans une atmosphère où l’auteur prend son temps pour mettre en place les pions de l’intrigue, avec des personnages complexes aux personnalités bien cernées.

On se retrouve avec une vieille affaire de stérilisation des femmes, et surtout des jeunes filles, qui ne rentraient pas dans ce que l’on peut appeler « le cadre des règles de la bonne moralité » et que l’on isolaient sur une île en les assimilant à des attardées mentales, avec en toile de fond le maintien de « la race pure » milité par le mouvement « Lutte secrète », le tout mêlé à la politique.

L’intrigue nous accroche et nous transporte jusqu’au bout. Jussi Adler Olsen ne déroge pas à la règle, et comme les précédents romans, on va jusqu’au bout pour trouver finalement un dénouement pas si prévu que ça….

On aime ou pas.

Pour ma part, j’aime beaucoup cette ambiance de policiers à la scandinave.